Monitor Lizards – harmless dragons and smart hunters
Monitor lizards are common residents of the Gili islands and, although increasing construction and larger human presence have confined the territory of these beautiful reptiles, they are frequently spotted. Do not be fooled by their dragon-like appearance, these animals belong to the same genus of the fierce and dangerous Komodo dragons, but the species found in the Gilis is harmless. When you happen to meet one, worst-case scenario it will be so scared that it will start vomiting and defecating because of fear. To avoid this type of mutually disturbing encounters, do not food leftovers around the place.
Les varans sont des habitants courants aux iles Gilis et, même si de plus en plus de bâtiments et de présence humaine ont réduit le territoire de ces reptiles magnifiques, on peut les voir souvent. Ne soyez pas trompés par leur apparence de dragon, ces animaux font partie du même genre des dangereux et farouches dragons de Komodo, mais l’espèce qui habite aux Gilis est inoffensive. Lorsque vous en rencontrez un, au pire des cas il sera tellement effrayé qu’il commencera à vomir et à déféquer par la peur. Pour éviter ce type de rencontres réciproquement dérangeantes, ne laissez pas trainer des restes de nourriture.
In the Gilis, monitor lizards commonly roam around during hot days in search for easy prey such as chicken eggs, small cats, rodents and birds. Their fierce appearance and resemblance with the creepy and deadly Komodo dragon is nothing but kinship. In fact, monitor lizards found in the Gilis are just their gentle cousins and are only guilty of stealing eggs and kidnapping kittens. When you spot one, you will probably not even have the time to take out your camera before it disappears in some damp hole in the jungle scared to death by your human frightening presence.
Aux Gilis, les varans se baladent couramment pendant les journées chaudes à la recherche de proies faciles telles que œufs de poule, petits chats, rats et oiseaux. Leur apparence féroce et leur ressemblance avec le terrifiant et létal dragon de Komodo n’est rien que de la parenté. En fait, les varans qu’on trouve aux Gilis ne sont que leur gentils cousins et ne sont coupables que de voler des œufs et de kidnapper des chatons. Lorsque vous en voyez un, vous n’aurez même pas le temps de sortir votre caméra qu’il sera déjà disparu dans quelque trou humide dans la jungle, effrayé à mort par votre présence humaine menaçante.
Harmless dragons
Monitor lizards (Varanus sp.) are large reptiles commonly found all across Asia, as well as in Africa, India and Australia. They are robust animals with a strong and powerful tail and a long and forked tongue. They live in the jungle and some species are linked to the water and live next to rivers and swamps. There are many species of monitor lizards and their size ranges from 20cm to 3 metres and they can weight up to 70 kg ! Most of them are carnivorous and feed on small birds, fish, other reptiles and small mammals such as kittens and rodents, but also love eggs, vegetables and fruit. They can live up to 30 years and are oviparous; females lay up to 30 eggs per year, which they hatch after about a month. Mating is a violent encounter that involves a lot of biting and slapping. If you see two monitor lizards fighting, it is probably two males competing for a female or two lovers getting intimate !
Dragons inoffensifs
Les varans (Varanus sp.) sont des grands reptiles qu’on trouve couramment dans toute l’Asie, aussi bien en Afrique, en Inde et en Australie. Ce sont des animaux robustes qui ont une queue forte et puissante et une langue longue et fourchue. Ils vivent dans la jungle et certaines espèces sont liées à l’eau et vivent à cote des rivières et des marais. Il existe beaucoup d’espèces de varan; leur taille varie de 20cm à 3 mètres et ils peuvent peser jusqu’à 70kg! La plus part sont des carnivores et se nourrissent de petits oiseaux, poissons, d’autres reptiles et petits mammifères tels que les chatons et les rongeurs, mais ils adorent aussi les œufs, les légumes et les fruits. Ils peuvent vivre jusqu’à 30 ans et sont ovipares; chaque année les femelles pondent jusqu’à 30 œufs, qui s’éclosent après environ un mois. L’accouplement est une rencontre violente où les animaux se mordent et giflent. Si vous voyez des varans qui se battent, il s’agit probablement de deux mâles qui rivalisent pour une femelle ou de deux amants dans une relation intime !
Cold-blooded smart hunters
Like many other reptiles, monitor lizards are often perceived as being slow, starting a day’s hunt with a long bask in the sun or resting motionless in the shade. Waiting, immobile, for a prey to walk by, they will suddenly storm out to attack. What is the reason behind this behaviour?
Like other reptiles, monitor lizards tend to optimise their precious energy. Like fish and amphibians, they are “cold-blooded” or ectothermic animals, whose body temperature conforms to that of their surroundings. They get their energy from external sources, like the sun, and must regulate their temperature through behaviour such as withdrawing to the shade. By contrast, “warm-blooded” animals such as mammals and birds create their own body heat using energy from food. Although preventing them from sustaining long periods of activity, reptiles’ slow metabolism does not need to be frequently fuelled by feeding. This allows them to survive in environments where food is scarcer. Though they move and eat less, monitor lizards are carnivores that need to find prey, which they sense with their tongue. The hunting techique varies according to the species; some will sit and wait until their lunch walks by, while others patiently stalk their dinner. When monitor lizards in the Gilis find their prey, they run fast after it!
Chasseurs malins à sang froid
Comme beaucoup d’autres reptiles, on a souvent l’impression que les varans soient lents et qu’ils commencent leur journée de chasse en prenant du soleil ou en restant immobiles à l’ombre. Ils attendent sans bouger qu’une proie leur passe sous le nez pour l’attaquer soudainement. Pourquoi se comportent-ils ainsi ?
Tel que les autres reptiles, les varans ont tendance à optimiser leur précieuse énergie. Comme les poissons et les amphibiens, ils sont des animaux à sang froid, ou exothermiques, dont la température du corps est conforme à celle de l’environnement. Ils obtiennent leur énergie de sources extérieures telles que le soleil et doivent équilibrer leur température avec leur comportement, par exemple en se reposant à l’ombre. Au contraire, les animaux à sang chaud tels que les mammifères et les oiseaux réchauffent leur corps en transformant l’énergie qu’ils obtiennent de la nourriture. Quoiqu’ils ne soient pas à même de supporter des longs périodes d’activité, le métabolisme lent des reptiles ne doit pas être constamment nourri. Ceci leur permet de survivre dans des environnements où la nourriture est limitée. Les varans bougent et mangent moins, mais ils sont des carnivores qui chassent leur proie, qu’ils repèrent grâce à leur langue. La méthode de chasse varie selon l’espèce; certaines ne bougent pas et attendent que leur déjeuner passe par là, d’autres suivent leur repas patiemment. Lorsque les varans des Gilis trouvent leur proie, ils leur courent très vite après !
Monitor Lizards in the Gilis
In Bahasa Indonesia, monitor lizards are known as « Biawak » ; however, in the Gilis you will often hear local people talking about « Pejawak », the Sasak Gili name, or « Juwak », the Sasak Lombok name. Most monitor lizards in the Gilis are water monitors (Varanus salvator) and usually live in holes and swamps in the most humid parts of the islands. In Gili Air, a big lizard population lives just behind Segar Villages and Biba Beach, in Gili Meno they can be spotted hunting near the salty lake, while in Gili Trawangan they hang out close to the rubbish dump.
Les varans au Gilis
En indonésien, on appelle les varans « biawak ». Cependant, aux Gilis vous entendrez souvent les habitants locaux parler de « pejawak » le nom en sasak des Gilis, ou de « juwak » le nom en sasak de Lombok. La plus part des varans des Gilis sont des varans aquatiques (Varanus salvator) et habitent dans des trous et dans des marais dans les parties les plus humides de l’ile. A Gili Air, une large population de varans habite derrière Segar Villages et Biba Beach, à Gili Meno on peut les voir chasser près du lac salé et à Gili Trawangan ils trainent près de la décharge des déchets.
A behavioural thermostat
Monitor lizards use many tricks to regulate their temperature. When basking, they maximise the surface area of their body in contact with sunlight. When too hot, they hide in shady spaces or immerse themselves in water or in the cool earth.
Un thermostat comportemental
Les varans ont beaucoup de trucs pour équilibrer leur température. Lorsqu’ils se prélassent au soleil, ils maximisent la surface du corps en contact avec la lumière. Lorsqu’il fait trop chaud, ils se cachent à l’ombre, ils disparaissent dans l’eau ou ils creusent un trou dans le sol frais.
The largest and deadliest
The largest extant species of monitor lizard is the Komodo dragon ; native to this Indonesian island, this is a deadly species that kills its preys with the venom contained in its salivary glands. It does not eat them alive, it bites them and waits for them to die to devour them.
Le plus grand et le plus mortel
La plus grande espèce existante de varan est le dragon de Komodo; indigène de cette ile indonésienne, il s’agit d’une espèce mortelle qui tue ses proies avec le poison de ses glandes salivaires ; il ne les mange pas vivantes, il les mord et il attends qu’elles meurent pour les dévorer.
Our brothers
According to an Indonesian legend, the Ata Modo, i.e. the original inhabitants of the Komodo island, are related to the Komodo dragons, the giant monitor lizards. The legend narrates that Najo, a man from the island, married Putri, a spirit woman. They had two children ; one was a human child, the other one was a Komodo dragon. Because of shame, Putri left the village and Najo moved to a cave to raise the children. Once grown up, the child started the Ata Modo clan and the lizard founded the dragon population. This is why the Ata Modo traditionally take care of the dragons and do not disturb them, as it would be as disturbing their own brother. Portions of fish were left as offerings to the lizards and to Ina Babu, a powerful spirit worshipped on the islands, who protects both humans and dragons. Because of this kinship, it was believed that the extinction of the dragons would lead to the extinction of humanity.
Nos frères
Une légende indonésienne raconte que les Ata Modo, à savoir les habitants originaux de Komodo, sont apparentés aux dragons de Komodo, les varans géants. Selon la légende, Najo était un homme de l’ile qui se maria avec Putri, une femme esprit. Ils eurent deux enfants: un était un bébé humain, l’autre un dragon de Komodo. Par honte, Putri quitta le village et Najo alla vivre dans une cave avec les enfants. Une fois adultes, l’enfant humain commença le clan des Ata Modo et le varan fonda la population des dragons. Voilà pourquoi traditionnellement les Ata Modo prennent soin des dragons et ne les dérangent pas, parce qu’il serait comme déranger leur propre frères. Ils laissaient des offrandes de poissons aux dragons et à Ina Babu, un esprit très puissant adoré sur l’ile et protecteur des êtres humains et des dragons. En raison de cette relation familiale, on croyait que l’extinction des dragons aurait entrainé l’extinction de l’humanité.
Local wisdom
« Lidah bercabang bigai biawak », literally meaning « A tongue that branches like the one of a lizard » refers to someone who often makes up his/her mind.
Sagesse locale
« Lidah bercabang bigai biawak » signifie littéralement « une langue qui se ramifie comme celle d’un lézard » et se réfère à une personne qui change très souvent d’avis.
Published on Gili Life
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